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6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 12:07

Produits chimiques dangereux dans la viande

7 décembre 2008

 

La présence de dioxine (voir ci-après) 100 fois plus élevé que les limites maximales autorisées a été détectée sur quelques échantillons de viande provenant de porcs élevés en Irlande.


L'Irlande a déjà décidé de retirer tous les produits à base de viande de porc, dont la plupart sont destinés au marché britannique.

"Nous pensons que c'est de l'ordre de 20 à 25 pays", a déclaré Paddy Rogan, Chef des services vétérinaires irlandais, à propos du nombre des pays qui pourraient avoir importé du porc irlandais contaminé. "C'est certainement moins de 30", a ajouté le responsable, dont les propos étaient repris par le journal Irish Times et la radio irlandaise publique RTE.

Le gouvernement irlandais a ordonné samedi le rappel de l'ensemble des aliments à base de porc produits sur l'île depuis le 1er septembre.

L'alerte a été lancée après la découverte, lors de contrôles de routine fin novembre, de traces de polychlorobiphényles (PCB), un polluant généralement assimilé à de la dioxine, dans de la graisse de porc provenant de neuf élevages irlandais. Les PCB sont des polluants organiques persistants et probablement cancérogènes.

Le Premier ministre irlandais Brian Cowen est intervenu dimanche pour tenter d'apaiser les craintes.

A Paris, le ministère français de l'Agriculture a déclaré dimanche à l'AFP "ne pas pouvoir confirmer à ce stade" cette information.

L'Allemagne a retiré de la vente le porc en provenance d'Irlande, tandis que le Royaume-Uni et la Suède ont recommandé de ne pas en consommer.

La Commission européenne a indiqué "observer de près cet incident".

L'Irlande est un grand producteur de viande de porc, dont elle a exporté 124.000 tonnes en 2006. Le Royaume-Uni (Irlande du Nord comprise) représente son principal marché, avec plus de la moitié des exportations, suivi du Japon (9%), de l'Allemagne (un peu moins de 9%) et de la France (5%).

Le ministre français de l'Agriculture, Michel Barnier, a minimisé le risque de contamination à la dioxine du porc vendu en France en raison de la faiblesse des importations française de viande de porc.

Le secteur emploie cinq mille personnes, pour un chiffre d'affaires d'environ 400 millions d'euros.

Le rappel des produits représente une "véritable catastrophe" pour l'industrie porcine irlandaise, a estimé Padraig Walshe, président de l'Association des agriculteurs irlandais (IFA).

"Noël est la période la plus importante pour l'élevage porcin, de nombreuses personnes voulant acheter le jambon qui accompagnera la dinde", a-t-il expliqué sur la radio RTE.



?___ ?___ ?
Qu’est-ce que les dioxines ?

Les dioxines sont des polluants de l'environnement. Issues de produits chimiques dangereux qui sont des polluants organiques persistants. Elles posent problème à cause de leur toxicité potentielle élevée. L'expérimentation a montré qu'elles affectaient un certain nombre d'organes et de systèmes. Une fois que les dioxines ont pénétré dans l'organisme, elles s'y maintiennent longtemps à cause de leur stabilité chimique et de leur capacité à être absorbée par les tissus adipeux, dans lesquels elles sont stockées. On estime que leur demi-vie, le temps nécessaire pour perdre la moitié de son activité dans l'organisme, va de sept à onze ans. Dans l'environnement, elles tendent à s'accumuler dans la chaîne alimentaire.  

La dioxine a été classée comme substance cancérigène par l'Organisation Mondiale de la Santé.

Chez l'homme, une exposition à court terme à des teneurs élevées en dioxine peut être à l'origine de lésions cutanées, de formation de taches sombres sur la peau par exemple, une altération de la fonction hépatique, une atteinte du système immunitaire, à la perturbation du développement du système nerveux, à des troubles du système endocrinien et de la fonction de reproduction. L'exposition chronique d'animaux aux dioxines a entraîné l'apparition de plusieurs types de cancer.



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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 23:27

Les Présidents de France Télévisions et de Radio France seront désormais nommés par le Chef de l'Etat, au lieu du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA)

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Extrait du Journal L'Express du 4 décembre 2008

L'article du projet de loi sur l'audiovisuel public a été entériné par les députés, non sans une âpre bataille parlementaire.


La loi sur l'audiovisuel public a franchi une étape importante. L'article 8, qui prévoit que les dirigeants de France Télévisions et de Radio-France seront désormais nommés en Conseil des ministres après avis conforme du CSA et accord du Parlement à la majorité qualifiée, a été adopté par 42 voix pour et 21 contre. La majorité s'est prononcée pour tandis que l'opposition a voté contre. Quant aux députés du Nouveau Centre, ils se sont abstenus.

Considérant que la nomination du PDG de France TV par le chef de l'Etat était "liée au fait du prince", l'opposition a laissé entendre qu'elle saisirait le Conseil constitutionnel sur cette mesure.

"Lorsque vous aurez voté, vous aurez institué une télévision à la botte qui sera la risée des grandes démocraties", a lancé juste avant le vote Noël Mamère (Verts).

Le député Vert Noël Mamère dénonce la création d'une "télévision à la botte". 

"Une véritable honte", a crié Didier Mathus (PS), obtenant une énième suspension de séance.

Avant le vote de l'article 8, le député UMP Didier Herbillon a invoqué le règlement de l'Assemblée pour abréger la discussion face à la guérilla d'amendements que mène la gauche. 

L'UMP voulait ainsi protester contre ce qu'elle appelle "l'obstruction" de l'opposition, qui s'exprime très longuement sur chaque article.

L'UMP veut "un véritable débat et non pas cette mascarade qui consiste depuis maintenant près de 40 heures à subir des suspensions de séance, des rappels au réglement agressifs, des caricatures...", a déclaré le patron des députés UMP Jean-François Copé. 

Les élus PS, PCF et Verts estiment qu'ils font acte de "résistance" à un texte qui marquent selon eux un retour à "l'ORTS" (Office de radio-télévision sarkozyenne), allusion à l'ex-ORTF.

http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/la-nomination-des-pdg-de-l-audiovisuel-public-votee-par-les-deputes_719360.html

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 13:50

Fusion en cours entre la Caisse d’Epargne et la Banque Populaire

8 octobre 2008


Caisse d'Epargne (leader M. Milhaud dont le mandat prendra fin en décembre 2009).
Banque Populaire (leader Philippe Dupond).

Nicolas Sarkozy a appuyé le projet de fusion entre les deux banques susmentionnées a déclaré le patron de la Caisse Epargne.

Le Président considère qu'il est important pour la France, mais aussi pour l'Europe, que les acteurs bancaires soient de forte dimension.

Les deux banques mutualistes françaises ont officialisé leur projet de fusionner pour donner naissance au deuxième acteur français.

Un Président du Directoire sera nommé par le conseil de surveillance. Philippe Dupont, actuel patron du groupe Banque Populaire, aurait toutes les qualités pour être le Président de cette nouvelle naissance des deux banques.

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 06:31

France, événements d'octobre et novembre 2005

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Origine déclenchante
A Clichy-sous-Bois dans le département français de la Seine Saint Denis (93) dans la banlieue parisienne, deux adolescents ont été poursuivis par des policiers pendant la nuit du 27 octobre 2005. Les adolescents ont trouver refuge dans un transformateur électrique où ils trouvèrent la mort. 
 

Quelques brèves et locales émeutes ont résulté du décès des deux enfants sans toutefois demeurer menaçantes pour le territoire.

Déclaration ministérielle
Nicolas Sarkozy, à l’époque des faits Ministre de l’intérieur s'est rendu sur le lieu oú s'est produit le drame, entouré d'une ceinture de sécurité policière ; il a tenu des propos irrévérentieux à l'égard des jeunes, des propos provocateurs, des diatribes.

Dans un climat déjà tendu par le décès des deux adolescents de banlieue, les brèves émeutes se sont déployées au niveau national provoquent des peurs sur tout le territoire dont le bilan a été catastrophique, un mort et des milliers de voitures brulées. La presse internationale s’est emparée des faits. La France fut alors en première page des journaux du monde, sans toutefois mettre en exergue l’origine du déclanchement.

Plusieurs personnalités politiques françaises ont alors soutenu la thèse selon laquelle : "A force de recycler les idées de l'extrême droite, et de stigmatiser les populations des quartiers, le Ministre de l’intérieur a porté incontestablement une responsabilité dans l'embrasement des banlieues."

 

L'Etat a même dû instaurer le couvre-feu

De nombreuses personnalités de gauche, jugeant que Monsieur Sarkozy est désormais le principal obstacle à l'apaisement, ont demandé sa démission. 



Bilan des émeutes  

 

9193 véhicules incendiés 
56 policiers blessés
1 mort 

Spécificités de la banlieue

Les banlieues sont, en particulier dans certains quartiers maintenant bien identifiés, des concentrations de difficultés :

Environnement vétuste, peu ou mal entretenu, peu résistant de fait au temps et aux dégradations, aspect concentrationnaire des bâtiments de par leur massivité et leur caractère clos et éloigné des centres-villes.

Equipements municipaux éloignés en centre ville, que ce soit pour des démarches administratives ou des démarches culturelles ou de loisirs, d’où nécessité de transports pas forcément fréquents ni adaptés en conséquence.

Densité de l’habitat.

Logements vétustes, exigus, mal insonorisés, voire insalubres (cafards et autres insectes).

Majorité de personnes pauvres ou défavorisées sur le plan économique, avec proportion de chômeurs notablement plus importante que dans les autres quartiers des villes.


Jeunes des banlieues

L’Etat ne reconnaissant pas les adolescents ni leurs discours ni leurs spécificités, ni leurs difficultés ou leurs attentes, ils se sentent majoritairement considérés comme dévalorisés, voués plus tard au chômage quels que soient leurs efforts scolaires, dénigrés ou rejetés de la société dans laquelle nous vivons. 

La jeunesse est particulièrement frappée par le chômage. Sans formation de qualité, dans un marché de travail trop rigide, les jeunes n'ont pas de perspective et plus rien à perdre. Ce qui s'en suit, c'est une délinquance (juvénile) élevée, qui rend certains quartiers pratiquement ingouvernable, hors la loi.

Les adolescents des cités de banlieue ne sont pas tous des délinquants ni des illettrés ni des incapables, ce que trop auraient tendance à penser de manière simpliste ou démagogique.

En outre, les lieux ou ils pourraient exercer des activités qui les intéresseraient ne sont ni encouragés, ni réparés au plus vite en cas dégradations. L’impunité règne d’autant plus que le vécu d’anonymat y est fortement ressenti par ces adolescents qui ne se retrouvent pas dans ces grands espaces bâtis et froids. 

Les adolescents directement issus des immigrations ont encore plus de difficultés dans la mesure où la langue parlée à la maison n’est évidemment pas forcément celle de l’école.

Par ailleurs, certains ont perdu leurs repères culturels du pays d’origine des parents ou des grands-parents. Trop adolescents souffrent de retard scolaire, avec à la clef des problématiques complexes qui ne signifient pas toujours comme il se dit abusivement une démission des parents, mais une réelle détresse de parents qui n’ont pas les moyens psychiques ni affectifs de les élever, soit qui sont encore sous le coup des traumatismes les ayant amenés en France, soit pris dans des difficultés financières omniprésentes, le tout accentuant leur dépressions chroniques peu stimulantes pour des adolescents en mal de repères et d’adultes solides. Le travail psycho-social conduit régulièrement à constater que les carences éducatives sont largement involontaires, souvent dues à des phénomènes de répétitions générationnelles, ou de non transmissions de valeurs ni de comportements éducatifs (grands-parents n’ayant pas transmis aux parents qui ne peuvent de ce fait transmettre à leurs enfants). 

 

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 06:36

UMP - Crédit hypothécaire

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http://www.u-m-p.org/propositions/index.php?id=credit_hypothecaire

Extrait

"Les ménages français sont aujourd’hui les moins endétés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l'État intervienne pour garantir l'accès au crédit des personnes malades.


Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.

Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants".

 

 

 

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 23:55

G20: plan d'action et promesses 


   
  

Extrait du Journal Le Temps (Suisse) du 17 novembre 2008 par Luis Lema

Les 20 pays du G20 réunis à Washington

 
• Les principales puissances planétaires posent «les fondations» d'une réforme économique. 
• Un deuxième sommet, qui pourrait se dérouler à Londres, aura lieu entre le 31 mars et le 30 avril 2009. 
• La participation des grands Etats émergents donne au G20 un poids sans précédent pour affronter les défis. 

Ils étaient tous là, les dirigeants des 20 principales puissances mondiales qui, à elles seules, comptent pour 85% de l'économie de la planète. Mais il manquait, bien sûr, le personnage central: en attendant l'arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche, le 20janvier prochain, c'est un George Bush en «canard boiteux» qui a été l'hôte de la très attendue réunion du G20, samedi à Washington. De bonnes intentions en cascade; des déclarations de principe communes pour tenter de réguler les marchés financiers; l'appel à des «actions immédiates» pour relancer les économies... Le sommet n'a pas été avare en promesses, semblant ouvrir un nouveau chemin même si l'essentiel du travail a été laissé pour les mois à venir. 

L'inquiétude devant la gravité de la situation actuelle ne faisait pas de doute pour les responsables de ce groupe qui comprend aussi bien les principaux pays développés que des puissances émergentes. «Nous devons poser les fondations d'une réforme qui nous aidera à garantir qu'une crise mondiale comme celle-ci, ne se reproduira pas», ont-ils déclaré conjointement dans leur communiqué final. 

Le G20 a en outre énuméré une série d'actions pour empêcher l'économie mondiale de sombrer dans une récession prolongée, prônant notamment l'utilisation de «mesures budgétaires pour stimuler la demande interne avec des résultats rapides». Mais ceux qui avaient suggéré que cette réunion puisse déboucher sur une «refonte» complète du système économique mondial devront attendre un tour. «Cette crise n'est pas l'échec de l'économie de marché, et la réponse n'est pas de réinventer le système», avait mis en garde le président George Bush avant d'accueillir ses invités pour ce qui sera sans doute le dernier événement international de sa présidence. 

Les membres du G20 ont toutefois accepté le principe d'une plus grande harmonisation des normes comptables et défini une «feuille de route» en vue de coordonner la régulation des marchés et des acteurs financiers. La création d'un «collège de superviseurs», comprenant tous les principaux régulateurs de la finance dans le monde, et défendue par les Européens, pourrait être entérinée lors de leur prochaine rencontre qui devrait se tenir à partir du 31 mars prochain. 

Mais les réticences américaines restent fortes et le G20 a souligné dans sa déclaration le fait que «la régulation relève avant tout de la responsabilité des régulateurs nationaux». 

La semaine dernière, en prévision de la rencontre, George Bush avait ardemment défendu les vertus du capitalisme et du libre marché. Dans la déclaration finale, le président sortant a obtenu que soit formulé le principe selon lequel «il est vital de rejeter le protectionnisme» ainsi qu'un appel à conclure rapidement le cycle de libéralisation commerciale de Doha (lire ci-dessous). L'autre grande crainte de l'administration américaine consistait à pouvoir être pointé du doigt en tant que principal responsable de la débâcle actuelle. C'est avec une certaine satisfaction que les responsables américains notaient à la suite de la réunion que le président français, Nicolas Sarkozy, s'était ainsi montré moins virulent à Washington qu'il l'avait été les jours précédents, en affirmant que «l'on sait très bien d'où la crise est partie». 

Assurant ses arrières, le président Bush avait pourtant peu à offrir à propos de «mesures budgétaires» prônées par ses collègues, et notamment en matière d'un plan coordonné qu'appelaient de leurs vœux certains pays, comme le Brésil ou l'Espagne. George Bush est réticent à soutenir un nouveau plan de relance économique pour les Etats-Unis, dont le Congrès devrait débattre cette année ou en début d'année prochaine. Barack Obama, en revanche, y est largement favorable. C'est donc un panorama différent qui se présentera lors de la prochaine réunion du G20, qui devrait se tenir à Londres avant la fin avril. 

Au-delà d'une certaine différence d'approche entre Européens et Américains, la réunion de Washington a semblé consacrer l'entrée par la grande porte des économies émergentes, laissées jusqu'ici à l'écart du G8. C'est le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, qui s'est montré le plus mordant, notant que les pays comme le sien étaient «infectés par des problèmes» sur lesquels ils n'avaient aucune prise. «Nous ne vous demandons pas de l'assistance, nous ne demandons pas que vous nous donniez des fonds. Ce que nous voulons, c'est que vous régliez vous-mêmes vos propres économies. La meilleure chose que vous puissiez faire pour nous, c'est de renouer avec la croissance», aurait assuré le président brésilien selon des comptes rendus de la réunion.   

 

La Suisse veut participer


 

 

 

Le Temps, avec les agences 
• Après les décisions de principe du sommet du G20 à Washington, auquel elle n'a pas été invitée, la Suisse veut participer aux discussions de détail. «Nous souhaitons que les principales places financières soient intégrées dans ce processus», a ajouté le porte-parole du DFF, Roland Meier, interrogé par l'ATS. Le Département américain des finances a été informé par écrit de cette volonté, a-t-il ajouté (lire Le Temps de samedi). Reste que la réponse de Washington n'est pas encore arrivée. 

• Nicolas Sarkozy, président de la France: «Je crois pouvoir dire que c'est un sommet historique, dans la mesure où pour la première fois, des pays aussi différents que ceux qui étaient rassemblés dans le G20, décident de prendre des initiatives en commun et que l'administration américaine accepte de faire mouvement sur des sujets où historiquement, toutes les administrations américaines avaient refusé de le faire.» 

• Gordon Brown, premier ministre britannique: «Je crois que vous allez assister au cours des prochaines semaines à des annonces significatives d'un certain nombre de pays.» «Il est tout à fait clair que nous essayons de construire de nouvelles institutions pour l'avenir.»

http://www.letemps.ch/template/tempsFort.asp?page=3&article=244218

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 22:18

Les pays du Sud sont enfin invités à la table des grands

 

Extrait du Journal Le Temps (Suisse) du 17 novembre 2008 par Ram Etwareea

La Chine, l'Inde et le Brésil restent toutefois des pays très pauvres.


«Nous parlons du G20 parce que le G8 ne fait plus aucun sens, a déclaré le président brésilien Lula da Silva à l'issue de la réunion au sommet de samedi. La participation des pays émergents dans une telle instance était inimaginable il y a encore six mois.» 

Pour son homologue indien Manmohan Singh, cette réunion est la preuve que la crise actuelle requiert une réponse mondiale. «Les pays qui étaient écartés de la prise des décisions dans le passé doivent être écoutés à l'avenir», a-t-il aussi déclaré à Washington. Pour le président chinois, Hu Jintao, il n'y aura pas de solution à la crise sans qu'il y ait des actions concertées des pays industrialisés et pays émergents. «Notre plan de relance de 566 milliards de dollars, annoncé il y a dix jours, aura des répercussions dans l'ensemble de l'économie mondiale», a-t-il fait remarquer. 

Ce n'est pas la première fois que des pays émergents se mettent à la table des grands. Depuis quelques années, certains chefs d'Etat du Sud étaient invités à l'une des séances des rencontres annuelles du G8. Une invitation pour avoir bonne conscience, disaient les critiques. Notamment le président sénégalais Abdulaye Wade, qui, pas plus tard qu'en juillet, dénonçait les promesses répétées et vides du G8. 

Désormais, de nombreux pays en développement apparaissent comme des partenaires économiques stratégiques. L'Inde, la Chine, le Brésil et d'autres représentent des marchés lucratifs pour les exportations américaines et européennes. Mais ils détiennent aussi des milliards d'excédents qu'ils utilisent à financer les économies occidentales. Les pays émergents sont aussi appelés au secours du Fonds monétaire international qui ne dispose que de 250 milliards de dollars, une somme insuffisante si plusieurs pays en difficulté viennent frapper simultanément à sa porte. C'est grâce à cette nouvelle force que les pays émergents revendiquent une meilleure représentation au sein des instances internationales. 

Il n'empêche. Les pays émergents sont très loin de rattraper les pays riches. Le revenu par habitant d'un Indien n'est que de 3,452 dollars par année, contre 41,890 dollars pour un Américain. Selon la Banque mondiale, plus de 300 millions d'Indiens vivent avec moins d'un dollar par jour.

http://www.letemps.ch/template/tempsFort.asp?page=3&article=244214 link 

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 23:13

Un projet en catimini

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High frequency Active Auroral Reserach (HAARP)

Programme américain scientifique et militaire de recherche sur l'ionosphère, afin de modifier par des ondes hautes fréquences et d'étudier les modifications sur les communications longues distances.

Il se situe près de Gakona, en Alaska et s'étend sur plusieurs hectares. Vaste périmètre plat et déboisé avec 48 antennes de 20 mètres de haut toutes reliées à un émetteur d'une puissance de près d'1 million de watts.

Le projet qui aurait coûté 30 millions de dollars, a été financé par la Navy, Air Force et Département de la Défense américain.

Ce projet a été effectué sur les recherches sur les phénomènes électromagnétiques de Nikola Tesla, scientifique yougoslave et inventeur de génie du XXème siècle. Ses découvertes ont été censurées pour des raisons financières par le banquier J. Pierpont Morgan ainsi que la Société Westinghouse.

N. Tesla mourut et ses travaux demeurent occultées. Le FBI confisqua l'intégralité des notes de N. Tesla et quelques années plus tard, Bernard Eastlund a repris les travaux initiaux de N. Tesla pour l'étude de l'énergie électromagnétique et déposa dans les années 80 douze brevets lesquels constituent les bases du projet Haarp. Ultérieurement, B.Eastlund fut exclu du projet. L'exploitant qui a repris les travaux serait un consortium pétrolier dont la société Apti-Arco. Les intérêts de ce dernier étant liés à l'armée américaine.

Sur la base des travaux et brevets d'Eastlund, d'autres scientifiques, chercheurs, journalistes et militants écologistes se sont engagés dans un véritable jeu de détective avec l'armée américaine afin de déterminer d'autres aspects non avoués par l'Air Force et la Navy du projet "Haarp".

Haarp bénéficie de l'ordinateur le plus puissant de la planète qui appartient à l'Université d'Alaska.

L'objectif

Scanner les entrailles de la terre, sonder la croute terrestre ? Interrompre toute forme de communication hertzienne ? Influencer les comportements humains ? Modifier la météorologie ? Transmettre d'immenses quantités d'énergie sans câble électrique ? 

Facteur environnemental

Au quotidien, les émetteurs produisent plus de 7 tonnes de matières polluantes en raison de leur consommation de diesel.

Extrait :
"Selon ces scientifiques, les militaires n'en sont qu'à la phase expérimentale de leurs travaux concernant Haarp mais les résultats déjà enregistrés sont très prometteurs. Ainsi, grâce à l'injection de fortes quantités d'énergie dans l'ionosphère, on pourra influencer la météorologie pour provoquer des effets bénéfiques dans une région donnée.

Comment ? Tout simplement en modifiant la circulation des vents en haute atmosphère là où ils entrent en interaction avec l'ionosphère. On pourra également provoquer la libération soudaine d'une énorme quantité d'énergie en imitant par exemple le flash provoqué par une explosion nucléaire à haute altitude. Un type d'action militaire qui ne relève en rien de la science-fiction puisqu'elle a déjà été utilisée sur le terrain en 1991 au cours de la guerre du Golfe et de l'opération "Desert Storm". Selon le périodique militaire officiel Defence News (1992), les Etats-Unis avaient déployé sur le champ de bataille une arme à impulsion électromagnétique (EMP Weapon).

Le but de cette arme est double : cela permet, comme le fait une explosion nucléaire, d'empêcher toute forme de communication radio chez l'ennemi et a un effet redoutable en matière de guerre psychologique. On comprend mieux dans ce cas pourquoi des dizaines de milliers de soldats irakiens se sont rendus sans combattre. Autre application de la technologie "Haarp" : transmettre sans l'apport d'un cable électrique de fortes quantités d'énergie d'un point à l'autre. Utile, par exemple, pour ravitailler à distance les batteries électriques d'un sous-marin.

Mais il reste un domaine d'application, encore plus effrayant dont les militaires américains pourraient tirer parti grâce au projet "Haarp". Vu le passif de l'Air Force et surtout de la CIA en matière d'expérimentations chimiques et bactériologiques, il est concevable que les militaires n'aient pu résister à la tentation de faire de Haarp une arme polyvalente. On se souviendra en effet des terribles expériences secrètes réalisées sur de pauvres soldats conscrits qui consistaient à leur injecter d'énormes quantités de drogues pour modifier leur comportement. Ou encore les expériences pour influencer les activités cérébrales avec des ondes : dès 1952, le Dr. Jose Delgado, professeur à Yale, avait découvert que l'on pouvait affecter le comportement émotionnel et la façon de penser d'un individu par l'utilisation de certaines fréquences et certaines ondes.

Le Dr. Nick Begich, coauteur de l'ouvrage Angels dont' play this Haarp, maintenant traduit en français titré "Les anges ne jouent pas de cette HAARP", n'hésite pas à affirmer qu'un des buts du projet Haarp est de mettre sur pied une telle arme "il est douteux que les organisateurs du projet Haarp n'aient jamais discuté de ce type de recherches. Selon mes sources, tous ceux qui sont impliqués dans le projet sont en fait aux première étapes de développement de ce genre d'application". des scientifiques comme Delgado ou encore le Dr. Robert Becker ont réussi à démontrer que des ondes de types ELF identiques à celles utilisées par Haarp, couplées avec l'emploi de courant alternatif, génèrent des fréquences "où la plupart des fonctions cérébrales profondes de l'être humain peuvent être manipulées de l'éxtérieur avec des résultats très tangibles". Certaines ondes peuvent en effet provoquer l'apparition dans le cerveau de substances neurochimiques qui génèrent, nous explique le Dr. Begich, "un vaste arsenal de réponses et de comportements émotionnels ou intellectuels tels que des sentiments de peur, de dépression, de désir, d'amour, etc."

Ce type de technologie ne rebute absolument pas les stratèges du Pentagone, loin s'en faut. Pour preuve, on peut lire dans une revue à circulation interne (The revolution in military affairs - Stategic Studies Institute-US Army War College) qui n'est pas censée tomber entre des mains civiles la conception suivante: "Nos valeurs changent et la technologie s'ouvre sur de nouveaux horizons.

 Il y a peu, pendant la guerre froide, les opérations psychologiques et l'armement psychologique étaient encore primitifs. Alors que nous entrons de plain-pied dans l'ère de l'électronique et de la bioélectronique, il devient nécessaire de réévaluer les barrières morales et éthiques que nous avons posées en interdisant (toute technologie) pouvant manipuler l'esprit de nos ennemis tant à l'intérieur du pays qu'à un niveau international... Dès que cela sera possible, nous encouragerons des entreprises privées ou semi-privées à développer une technologie appropriée... Nous pouvons agir de même avec les nouveaux types d'armements comme les armes biologiques incapacitantes et les armes psycho-technologiques avancées...". Fin de l'extrait.


Autre lien : rapport du GRIP 

 

Extrait 

Luc Mampaey, Attaché de recherche au Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (GRIP), mai 1999.

Le Programme Haarp : science ou désastre ?

"Le texte ci-dessous est un résumé du Rapport du GRIP 98/5. Ce rapport a obtenu le Prix Philippe Bourdeau décerné par l'Institut de Gestion de l'Environnement et d'Aménagement du Territoire (IGEAT) de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) pour récompenser un travail de fin d'études présenté en vue de l'obtention du DES en Gestion de l'Environnement (année académique 1997-1998).

Sur un site du département américain de la défense (DoD) à Gakona, en Alaska, l'U.S. Air Force et U.S. Navy ont entrepris, en 1993, de faire construire une station de recherche sur les propriétés de l'ionosphère d'une puissance jusqu'ici inégalée: c'est le programme HAARP, High Frequency Active Auroral Research Program.

Pure recherche scientifique affirment les militaires; étape supplémentaire et risquée dans les tentatives militaires de manipuler l'environnement à des fins hostiles, rétorquent quelques scientifiques et des organisations écologistes ou pacifistes.

A première lecture, rien ne distingue pourtant HAARP des installations de recherches ionosphériques déjà en fonctionnement. Sauf le gigantisme des puissances évoquées, et le contrôle exclusivement militaire du projet. D'où les inquiétudes et la perplexité qu'il suscite, amplifiées encore par la langue de bois, ou les silences, des autorités militaires. HAARP n'est-il que la partie émergée de nouveaux projets militaires, préludes à une nouvelle course aux armements? HAARP risque-t-il de provoquer des dommages irréversibles ou majeurs à l'environnement? Ou bien n'y a-t-il vraiment aucune raison de s'inquiéter?

Les modifications de la biosphère à des fins militaires, ou à d'autres fins hostiles, sont interdites par une Convention de 1977, dite la Convention ENMOD. Pourtant, le concept de Environmental Warfare fait bien partie du langage et des manuels militaires. Depuis le début des années 90 cependant, alors que se développe aux Etats-Unis une Revolution in Military Affairs (RMA) sensée adapter les forces armées à leurs missions du 21ème siècle, les références aux techniques de modifications environnementales se multiplient.

Ces nouvelles missions, ou Future Warfare, reposent sur une domination dans l'air et dans l'espace, et nécessitent une maîtrise optimale de l'information, de l'environnement et des moyens de communication, ainsi que de nouvelles classes d'armes à énergie dirigée. Vue sous cet angle, une intensification des recherches militaires sur les propriétés ionosphériques et les ondes électromagnétiques n'a rien de surprenant.

Il n'en fallait pas davantage pour propulser le Programme HAARP au cœur d'une controverse, qui finit par franchir l'Atlantique. Ce travail propose d'en faire le point.

La première partie rappellera certaines notions élémentaires de physique et de chimie de l'atmosphère. Ces rappels fondamentaux permettront de mieux comprendre ce qu'est l'ionosphère et l'importance qu'elle revêt, notamment pour les opérations militaires. La deuxième partie s'intéressera au concept et aux définitions de l'Environmental Warfare ainsi qu'aux règles de droit international qui s'y appliquent. La troisième partie s'intéressera au Programme HAARP proprement dit: la description du programme, la procédure d'impact sur l'environnement, son inscription dans un contexte historique et militaire, et la confrontation des points de vue à son égard. 

HAARP est un programme scientifique. Aux mains des puissants, il peut cependant conduire au progrès comme à l'oppression et au désastre. Sans préjuger des intentions finales des Etats-Unis, et reconnaissant que ce travail émet plusieurs hypothèses, et relaye certaines spéculations, il s'avère fonder d'affirmer que le programme HAARP, en synergie avec d'autres programmes militaires, peut conduire à des déséquilibres dangereux pour l'environnement et les populations." Fin de l'extrait.

 

Site officiel Haarp 

 

 

 

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 Les anges de jouent pas de cette haarp

 

 

 

CD Muse



 

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 19:26

Produits susceptibles de contenir des OGM ou dont les fabricants ne s'opposent pas à la présence d'OGM (soumis ou non à l'étiquetage)

 

 

 

 

 -Authentic tortilla chips (Marks & Spencer)

- Crackers (Belin)

- Crackers TUC (LU)
- Les Apérilèges (Delacre)
- Invitation, mini-tartelettes (Brossard)
- Jacotte (Pains Jacquet)
- Brioquet pain brioché (Pains Jacquet)

- 34 Biscottes (Heudebert)

- Pépito Double Choc (LU)
- Le BN (Biscuiterie Nantaise)
- Prince (LU)
- Petit écolier (LU)
- Délichoc (Delacre)
- Chocolate Chip Cookies (Marks & Spencer)
- Wholemeal Sandwich (Marks & Spencer)
- Finger (Cadbury)
- Croustifondante chocolat (Verkade)
- Napolitain (LU)
- Muffins (Marks & Spencer)
- Forêt Noire (Brossard)
- Tarte au citron (Marks & Spencer)
- Plaisir aux Noix (Brossard)
- Mystère Extrême (Gervais)
- Bavarois chocolat (Brossard)

- Smacks (Kellogg's)
- Golden Grahams (Nestlé)
- Céréales croustillantes avoine-cannelle (Marks & Spencer)

- Pâte à tartiner Eclats Noisettes (Poulain)
- Galak (Nestlé)
- Lion (Nestlé)
- Kitkat (Nestlé)
- Mars (Mars Alimentaire)
- Balisto (Mars Alimentaire)
- Coquillages praline Bouquet d'Or (Cadbury)
- Maître chocolatier de Lanvin (Nestlé)

 - Crème caramel (Gervais)
- Dany (Danone)
- Dessert soja saveur (Gayelord Hauser)
- Crème dessert (Nestlé)
- Tiramisu (Nestlé)
- Gâteau de semoule nappé chocolat (Yabon) 

- Canelloni (Findus)
- Southern Fried Chicken & Fries (Marks & Spencer)
- Pizza aux fromages (Marie)
- Moussaka (Gorcy)
- Crêpes jambon-fromage (Findus) 

- Brassé croissance (Blédina)
- Phosphatine lait et céréales vanille (Danone)
- Junior cacao (Nestlé)
- Nidal (Nestlé)
- Gallia (Danone)
- P'Tit Duo Pêche Dessert et Fruit (Nestlé)
- Nesquik (Nestlé)
- Super Poulain (Cadbury)
- Benco énergie (CPC France)
- Boisson soja (Gayelord Hauser)
- Nescafé Cappuccino (Nestlé) 

- Vinaigrette Lesieur (CPC France)
- Sauce à l'estragon (Benedicta)
- Sauce à l'échalotte (Knorr)
- La Mayonnaise (CPC France)
- Mayonnaise (Benedicta)

http://europa.eu/scadplus/leg/fr/lvb/l21070a.htm

Voir également lien Glutamate monosodique (E621)  

 




 



 

 

 

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 16:33

L'introduction des OGM  

 

 

 

 

L'introduction des Organismes génétiquement modifiés place les agriculteurs dans la complète dépendance des grands groupes agro-alimentaires mondiaux producteurs des semences transgéniques, tel Monsanto, groupes de pression des cultures transgéniques

Extrait 

Ce dimanche, The Independent on Sunday révèle un scandale au niveau européen. Les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne se réunissent en secret pour accélérer les processus d’autorisation des cultures OGM, contrer les opposants et rassurer les populations en faisant intervenir les représentants de l’industrie.


Dimanche 26 octobre 2008, The Independent on Sunday nous livre la synthèse de quelques documents confidentiels plutôt étonnants. Des réunions secrètes ont été convoquées par Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne et présidées par son chef de cabinet, Joao Vale de Almeida. A la demande de Barroso, chaque Premier ministre des 27 a nommé un représentant spécial. Pour la France, il s’agirait d’un "collaborateur proche" de Nicolas Sarkozy. Au menu de ces petites sauteries privées, un sujet urgent et hautement stratégique : trouver les moyens d’accélérer la culture des OGM et de persuader les citoyens européens de les accepter.

 



 

 

Court-circuiter le Conseil des ministres et contourner le blocage "démocratique"


En Europe, actuellement, les populations y sont majoritairement opposées, même dans les pays qui les autorisent, comme l’Espagne. Ce qui force les gouvernements à bloquer certaines décisions au niveau du Conseil des ministres. Mais la Commission européenne n’est pas tenue de demander leur avis aux gouvernements, ni aux députés européens. Elle n’est pas tenue non plus de s’expliquer devant aucune juridiction, c’est aussi cela, l’Europe ! La Commission européenne va donc imposer ses choix, comme elle en a le droit. Et ces réunions confidentielles sont destinées à arrondir les angles.

Les industriels à la manœuvre, Monsanto en tête

Les conclusions de ces réunions montrent clairement que les 27 souhaitent "accélérer le processus d’autorisation en se basant sur des évaluations solides, afin de rassurer l’opinion publique". Et la meilleure façon de rassurer l’opinion publique, pour nos dirigeants, est d’inciter les représentants de l’agriculture et de l’industrie – exemple au hasard, Monsanto – à se faire davantage entendre pour contrer les écologistes. Et les documents livrent, pour finir, quelques conseils courtois : pour "s’occuper au mieux de l’opinion publique", il faudrait "un dialogue non passionnel et basé sur les normes très élevées de la politique OGM de l’Union européenne". Barroso, lui-même, y insiste d’ailleurs sur "le rôle de l’industrie, des partenaires économiques, de la science pour participer activement à un tel dialogue", pour rassurer des "citoyens qui se sentent mal informés". Car, ajoute-t-il, le débat "ne devrait pas être laissé à certains groupes qui y trouvent un intérêt légitime mais matériel".

Jusqu’à présent, l’industrie des biotechnologies reste sur la défensive. Ses arguments sont principalement que les OGM réduisent la consommation de pesticides et sont indispensables pour alimenter la planète.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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