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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 14:59

Le détecteur AMS en route pour la Station spatiale internationale

 5 mai 2011 : Le lancement de la navette a été reporté et n'aura pas lieu avant le 10 mai. Suivez les mises à jour sur le lancement d'AMS sur twitter @astroparticle et @ams_02

AMS.jpg

Genève, le 27 avril 2011. Le détecteur de particules AMS décollera le 29 avril 2011, à 21 h 47 CEST, à bord de la navette spatiale Endeavour, qui effectuera sa toute dernière mission. AMS, le Spectromètre magnétique alpha, sera ensuite arrimé à la Station spatiale internationale (ISS), d’où il explorera l'Univers pendant plus de 10 ans. Il tentera de percer certains des plus grands mystères de la physique moderne, en recherchant dans l’espace des traces d’antimatière et de matière noire, phénomènes qui, à ce jour, restent insaisissables.

 

Dans des laboratoires comme le CERN1, les physiciens ont observé que matière et antimatière se comportent de façon quasi-identique. Chaque particule de matière possède sa propre antiparticule, qui est équivalente, mais dont la charge est opposée. Au contact l’une de l’autre, matière et antimatière s’annihilent. Lors du Big Bang, elles auraient été produites en quantité égale ; pourtant, notre Univers semble aujourd'hui entièrement constitué de matière. La nature préfèrerait-elle la matière à l’antimatière ? L’une des principales missions d’AMS sera de répondre à cette question en recherchant des noyaux d’antimatière qui signaleraient l’existence de grandes quantités d’antimatière ailleurs dans l’Univers. À cette fin, AMS traquera les rayons cosmiques en provenance de l’espace avec une sensibilité sans précédent.

« Le cosmos est le laboratoire ultime, explique Samuel Ting, prix Nobel de physique et porte-parole de l’expérience AMS. De sa position dans l’espace, AMS étudiera des questions comme l’antimatière, la matière noire et l’origine des rayons cosmiques. Toutefois, son objectif le plus stimulant sera d’explorer l’inconnu, car, chaque fois que l’on explore des territoires vierges avec une sensibilité inégalée, on peut s’attendre à faire des découvertes passionnantes et inimaginables. »

 

Suite ici http://press.web.cern.ch/press/PressReleases/Releases2011/PR03.11F.html

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