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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 14:54

200 enfants d'Oklahoma de 3 à 8 ans seront les cobayes pour tester le vaccin H1N1, disponible à l'automne 2009. Ce programme débutera le 17 août 2009 pour 42 jours.

http://www.youtube.com/watch?v=giHjjLZ0kFI&feature=PlayList&p=9DCB752A6FF51726&index=12

http://www.doomdaily.com/2009/questions-remain-in-light-of-coming-swine-flu-vaccine-trials-in-oklahoma-city/

http://newsok.com/state-kids-to-get-shot-at-swine-flu-vaccine/article/3387609

 

Immunité juridique pour les laboratoires qui ont fabriqué le vaccin contre la grippe A/H1N1 

 Ce faisant, afin d'éviter un recours juridique ou financier dans le cas d'effets secondaires pouvant être causés par le vaccin, Kathleen Sebelius , la Secrétaire d'Etat du Département américain de la Santé aurait signé un décret immunisant légalement les laboratoires créateurs du vaccin.

http://news.yahoo.com/s/ap/20090718/ap_on_he_me/us_med_swine_flu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 12:43

4 janvier 2010 - Grippe ex-mexicaine, ex-porcine, A/H1N1 - Constat

En France,

doses commandées : 94 millions

doses à revendre : 89 millions

Français vaccinés : 5 millions seulement (sur 65 millions)

dépenses du gouvernement : 869 millions d'euros

Bénéficiaires 4 laboratoires :

GlaxoSmithKline, Novartis (financial report)

Sanofi-Pasteur

  Baxter 

Lors de la négociation, les laboratoires affirmaient que 2 doses de vaccins étaient nécessaires pour être totalement immunisé contre l'A/H1N1, ce qui explique les doses considérables à revendre dans le monde.

Le professeur et député de droite UMP Bernard Debré joint sa voix aux critiques qui fusent contre la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1 menée par le gouvernement.

  La France tente de revendre à l'étranger une partie seulement de son stock de vaccins contre le virus de la grippe A/H1N1 commandés en excédent, afin d'alléger la facture de cette campagne.


Des critiques sont apparues contre les surplus de vaccins, notamment de la part du Professeur Marc Gentilini, voir video associée, spécialiste des maladies infectieuses et ancien président de la Croix rouge française : "ce gâchis était prévisible, on se trouve devant un phénomène d'emballement qui me désespère".

Le député Jean-Marie Le Guen, spécialiste au Parti socialiste (PS) des questions de santé, a réclamé "une mission parlementaire pour faire le bilan et tirer des leçons" de cette campagne qu'il a qualifiée de "fiasco".

Dans la perspective d'une pandémie mondiale redoutée par l'Organisatrice mondiale de la santé, le ministère de la Santé français avait, en été 2009, commandé 94 millions de doses de vaccins - d'un montant total de 869 millions d'euros selon le ministère - tablant sur une double injection pour chaque sujet. Mais il est apparu finalement, dès le 20 novembre 2009, qu'une dose unique suffisait à protéger les patients. A noter que les commandes avaient d'ores et déjà été effectuées auprès des laboratoires.

La France a commencé à se tourner vers l'étranger pour écouler ses stocks. Parmi les premiers acquéreurs, le Qatar a déjà acheté 300.000 doses et la négociation est bien engagée avec l'Egypte pour 2 millions de doses, a précisé le ministère de la santé français début janvier 2010.

Sanofi Pasteur, la division vaccins du groupe Sanofi-Aventis, s'est déclarée "disposée à examiner" une éventuelle demande de renégociation du contrat d'achat de doses de vaccins avec le gouvernement français. "début janvier 2010, il n'y a pas eu de renégociation du contrat mais s'il devait y avoir des demandes du gouvernement, Sanofi Pasteur serait disposé à les examiner", a affirmé à l'AFP un porte-parole du laboratoire.

D'autres négociations sont également en cours avec le Mexique et avec l'Ukraine, où la France est en concurrence avec l'Allemagne qui essaie elle aussi de se défaire de ses excédents en vendant à Kiev 2,2 millions des 50 millions de doses commandées.

Les Pays-Bas également, qui avaient commandé 34 millions de doses ont annoncé leur intention d'en revendre 19 millions "à des pays manquant fortement de vaccins". Deux millions avaient déjà trouvé preneurs en décembre, selon le ministère néerlandais de la Santé.

 

"Jouer le pire n'était pas forcément jouer juste et ceci se fait au détriment d'autres problèmes de santé publique, nationaux ou internationaux", a-t-il souligné. D'autant que, compte-tenu des mutations déjà avérées du virus, ces vaccins risquent "à la longue de ne plus répondre au type de virus en circulation".

 En janvier 2010, l'OMS négociatrice, affirme qu'il est trop tôt et prématuré d'affirmer que l'on soit arrivé à la fin de la pandémie au niveau mondial".

 

L'histoire de la grippe :

http://www.grog.org/nouvelle_grippe_ah1n1.html

http://www.gsk.fr/gsk/votresante/grippe/historique.html

 

Autres liens sur la grippe "mondialisée" A/H1N1 :

Questions éthiques soulevées par une possible pandémie grippale

L'ère des chimères (grippe mondialisée A/H1N1 - adjuvants)

Vaccins en composition et décomposition

Les profits pandémiques (Tamiflu, Gilead, Roche)

 

Post H1N1

http://www.lefigaro.fr/sante/2010/08/26/01004-20100826ARTFIG00629-soupcons-d-effets-secondaires-lies-aux-vaccins-anti-h1n1.php

 

 

 

 

 

 

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 06:53

L'Europe a son Président

van_rompuy_bis.jpgHerman Van Rompuy

Conséquence de l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, la nomination d'un Président stable de l'Union Européenne sera la grande nouveauté de 2010 au niveau des institutions de l'Europe. Cette nouvelle fonction est censée prendre le pas sur les présidences tournantes assurées à tour de rôle par les états membres tous les six mois, mais sans les supprimer pour autant.

Avec l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, ce Président est élu pour 2 ans et demi renouvelables, par les chefs d'état et de gouvernements.

Herman Van Rompuy (né en 1947), ancien premier ministre chrétien-démocrate belge entre fonction le 1er janvier 2010.

 

________________________________________________

 

Jean-Pierre Stroobants, Journal Le Monde du 12 novembre 2009

Un Jocker belge dans le jeu européen

Ce jeudi 29 octobre 2009, à Bruxelles, Herman Van Rompuy est le premier à se diriger vers la sortie du Breydel, le bâtiment du Conseil européen. Les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept ont dîné ensemble, vaincu les dernières résistances tchèques au traité de Lisbonne, parlé de la prochaine conférence sur le climat et, un peu, de la présidence du Conseil européen. Un mandat de deux ans et demi renouvelable que le premier ministre chrétien-démocrate belge avait, murmurait-on, des chances de décrocher. Sans s'être jamais porté candidat, sans en avoir jamais parlé publiquement. C'est chose faite depuis jeudi 19 novembre 2009.

"Herman qui ?" s'interrogent l'Europe et les envoyés spéciaux de la presse rassemblés devant le Breydel. Herman passe. Entouré de son seul conseiller diplomatique, il déambule parmi des centaines de journalistes venus du monde entier, mais n'est tardivement reconnu que par deux ou trois d'entre eux. Gentiment, il s'arrête pour désamorcer quelques questions et certifie qu'à aucun moment il n'a été question de son avenir. Il va ensuite trinquer avec des journalistes belges. Toujours cordial, il répond aux questions sans donner l'once d'une indication sur ce qui s'est réellement dit à la table des Vingt-Sept.

Ancien étudiant du Collège jésuite et de l'Université catholique flamande de Louvain, où il a décroché un doctorat en économie, cet homme au visage lisse et serein aurait sans doute fait merveille dans les cénacles du Vatican. Il manie l'art de la diplomatie, de la litote et de la nuance. Il raffole aussi de l'art japonais du haïku, qui consiste à dire beaucoup en peu de mots. Œil vif et sourire en coin, il saute allégrement du néerlandais au français et, quand cela s'impose, de l'anglais à l'allemand. Mais il livre rarement sa pensée profonde sur le monde et sur les hommes.

Dans les années 1980, un caricaturiste le représentait en curé vêtu d'une soutane noire. Pas tellement parce qu'il était l'auteur d'un ouvrage intitulé Le Christianisme, une pensée moderne. Mais parce que, inaugurant sa première fonction ministérielle, un secrétariat d'Etat aux finances, il s'attaqua religieusement à sa passion : l'équilibre des finances publiques. Une sorte de vocation pour ce Flamand de Bruxelles, issu d'une génération qui reprocha aux précédentes d'avoir conduit le pays vers le surendettement et d'avoir ainsi sacrifié l'avenir par des compromis douteux et l'usage de ce que les Flamands appellent "la politique du gaufrier" : une gaufre pour les Flamands, une deuxième pour les Wallons. Une pour les "cathos", une pour les "socialos". Une pour les patrons, une pour les syndicats... Et tant pis pour l'addition, en bout de ligne.

Décrit comme baroque ou surréaliste, le royaume est surtout une construction d'une effroyable complexité et seuls ceux qui admettent ses règles - négociation permanente et donnant-donnant coûteux - ont une chance d'y faire des voix et une carrière. Herman Van Rompuy a fait la sienne grâce à un parti lui-même divisé en courants : au sein des démocrates-chrétiens flamands, il était l'un des leaders des conservateurs, Jean-Luc Dehaene incarnant l'aile proche du Mouvement ouvrier chrétien et des syndicats.

Une carrière, notamment, de président de parti, mais pas beaucoup de voix. Pas people et antidémago, HVR a toujours préféré la lecture d'un classique à une assemblée houleuse, une discussion avec des étudiants à un talk-show. C'est un peu contraint qu'il a accepté, il y a quelques semaines, d'apparaître enfin sur un plateau pour commenter, avec sa femme – la mère de ses quatre enfants –, ses vacances australiennes... en camping-car. Et c'est comme étonné de ce qui lui arrivait que, il y a quelques semaines, il a regagné son banc à la Chambre des députés : de longs applaudissements saluaient son discours de rentrée. Il a souri, il a légèrement rougi.

A 62 ans, il semblait découvrir le sens du mot "popularité" et, pour la première fois peut-être, goûter vraiment à la fonction de premier ministre, dont il avait longtemps affirmé qu'elle ne l'intéressait pas. Mais la chute d'Yves Leterme, son prédécesseur et collègue au sein du Parti chrétien-démocrate et flamand (CD & V), ainsi que les pressions conjuguées du palais royal, des partis francophones et des barons de sa formation l'ont amené à assumer ce qu'il semblait vivre comme un austère devoir, en décembre 2008. "On a juste oublié qu'il a lui-même contribué à la chute de Leterme en révélant la lettre d'un magistrat sur la possible implication du premier ministre d'alors dans un scandale bancaire", raille, sous le couvert de l'anonymat, un député libéral francophone. Depuis, M. Leterme a été blanchi.

"Cet épisode fut du Van Rompuy à l'état pur, commente un ancien cadre du Parti chrétien-démocrate. Sous son apparente modestie et son humour se cache un profond cynisme. Cet homme peut tuer ses rivaux sans laisser de traces..." Il peut être inflexible mais a toujours l'intelligence de négocier, "ce qui ne veut pas dire qu'il faille toujours attendre de lui un acte généreux", sourit un ministre. "C'est un négociateur très dur. Je me souviens d'un président de parti qui prenait systématiquement une douche pour se détendre après un tel exercice", ironise un autre responsable.

"Herman le gentil" aurait-il donc une face cachée ? Beaucoup racontent comment ce redoutable intellectuel peut, sous un air débonnaire, cacher une froide détermination. "Il a des qualités, mais le sacraliser, comme le font aujourd'hui certains francophones, c'est oublier qu'il est notamment un Flamand pointu, doté d'une forte détermination à défendre les intérêts de sa communauté. Il n'est ni un saint, ni un sage, ni un modéré sur le plan institutionnel", commente un ministre, membre d'un parti qui gouverne actuellement, en coalition avec le parti de M. Van Rompuy...

Les Belges, eux, semblent apprécier que l'improbable premier ministre ait pacifié leur pays en un temps record, après une année et demie de crise. Jusqu'à conférer parfois à M. Van Rompuy l'étiquette de sauveur de la nation. Essentiellement soucieux de se démarquer des pratiques brutales et brouillonnes de M. Leterme, le premier ministre présente en fait un bilan assez mitigé. Il n'a notamment pas résolu la question lancinante de l'arrondissement de Bruxelles, que les partis flamands veulent scinder, ce qui mettrait en péril les droits linguistiques et électoraux des francophones vivant sur le sol flamand.

Qu'importe : la sagesse de l'intéressé et le fait que la Belgique n'évoque plus quotidiennement sa propre disparition ont suffi à assurer à M. Van Rompuy une image de possible grand dirigeant européen. Parle-t-il, en fait, d'Europe ? Selon l'ancien ministre Mark Eyskens, son collègue de parti, "il suit de près son évolution". Cela n'inquiète pas. Au contraire. "L'Europe est dans une phase où elle a besoin de gestionnaires, pas de visionnaires", sourit le politologue Jean-Michel De Waele, de l'Université libre de Bruxelles.

Source : <. http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/11/12/herman-van-rompuy-un-joker-belge-dans-le-jeu-europeen_1266198_3214.html#ens_id=1259173

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Philippe Ricard du Journal Le Monde du 4 janvier 2010

Une direction bicéphale pour l'Union européenne 

"Quelques images pour les télévisions, pas de discours, ni de mise en scène ostentatoire. Herman Van Rompuy n'a pas dérogé à ses habitudes au moment de prendre la présidence du Conseil européen, lundi 4 janvier à Bruxelles : la discrétion, l'ancien premier ministre belge, peu médiatique, en a fait sa marque de fabrique tout au long de sa vie politique. En le préférant, pour son nouveau poste, à des personnalités plus en vue, comme l'ex-premier ministre britannique Tony Blair, les vingt-sept chefs d'Etat et de gouvernement ont d'ailleurs misé sur sa réputation quasi monacale pour remettre de l'ordre dans la maison européenne. M. Van Rompuy entend agir sur trois niveaux pour asseoir au plus vite son autorité.

Les vingt-sept chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, réunis à Bruxelles, choisissent, en application du traité de Lisbonne, le Belge Herman Van Rompuy pour être le président du Conseil européen, et la Britannique Catherine Ashton pour diriger la diplomatie de l'UE.

1er janvier 2010

L'UE inaugure la direction bicéphale incarnée par M. Van Rompuy et une présidence tournante espagnole les six prochains mois.
   
Premier défi : mettre à profit les six prochains mois pour roder le fonctionnement des nouvelles institutions européennes
.

Avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le 1er décembre 2009, les règles du jeu ont changé. M. Van Rompuy a ainsi l'inédite mission d'animer les travaux collectifs des chefs d'Etat et de gouvernement, tout en les représentant sur la scène internationale.

Pour ce faire, l'ancien premier ministre belge se doit de prendre le dessus sur la présidence tournante - assurée par l'Espagne depuis le 1er janvier - que le nouveau traité n'a pas supprimée. Afin de faire taire ceux qui craignent des frictions à venir, le premier ministre espagnol, José Luis Zapatero, et Herman Van Rompuy ont cosigné, lundi 4 janvier dans plusieurs journaux européens, une tribune où ils promettent de "consolider le nouvel ordre institutionnel dans un esprit de coopération et de loyauté".

Deuxième défi : se faire connaître auprès de ses pairs, pour améliorer la cohésion entre les vingt-sept chefs d'Etat et de gouvernement

M. Van Rompuy n'a pas l'intention de voler la vedette aux poids lourds du Conseil européen, comme Angela Merkel ou Nicolas Sarkozy. Afin de s'imposer, il doit cependant être en contact étroit avec ceux qui l'ont désigné, alors que certains le connaissent peu, ou ambitionnaient, à l'instar du Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, d'occuper son poste. M. Van Rompuy, qui s'est déjà rendu à Paris début décembre 2009, veut donc poursuivre le tour d'Europe entamé au lendemain de sa nomination. Il sera en Espagne le 8 janvier. Il ira ensuite en Grèce, à Chypre, à Malte, puis en Allemagne.

Pour gérer ces relations, l'ancien premier ministre belge disposera d'un cabinet d'une vingtaine de personnes, dirigé par un diplomate de haut vol, Frans Van Daele, ancien représentant de la Belgique auprès des institutions européennes, de l'OTAN, et ex-ambassadeur à Washington. Cette petite équipe, dont la composition n'est pas encore bouclée définitivement, sera représentative de différentes nationalités européennes et composée de membres issus des institutions bruxelloises et des pays. Elle pourra s'appuyer sur le secrétariat général du Conseil (quelque 3 500 fonctionnaires, contre 25 000 à la Commission européenne), dirigé par le Français Pierre de Boissieu.

A terme, M. Van Rompuy sera aussi en contact étroit avec le service diplomatique commun, lequel sera cependant placé sous l'autorité directe de la haute représentante pour les affaires étrangères, la Britannique Catherine Ashton, par ailleurs vice-présidente de la Commission et proche de son président, José Manuel Barroso.

Troisième défi : agir sur le fond des dossiers, pour mieux orienter les travaux de la Commission

M. Van Rompuy entend être à la pointe du débat sur toutes les questions clefs. Il place son début de mandat sous le signe de l'économie, à l'heure où la crise continue de faire des ravages en Europe.

A son initiative, un premier sommet informel devrait se tenir le 10 ou 11 février à Bruxelles pour "muscler" la stratégie économique de l'Union. Cette date ne doit rien au hasard, au moment où M. Barroso consulte sur la façon de refondre l'agenda qui ambitionnait, en vain, de faire de l'Europe la région la plus compétitive du monde en une décennie. Consolidation budgétaire, réformes structurelles, sortie de crise, les Vingt-Sept se doivent, selon MM. Van Rompuy et Zapatero, d'"intensifier leur coopération pour stimuler la reprise économique".

Pour peser sur les choix de la Commission, M. Van Rompuy compte rencontrer M. Barroso une fois par semaine. Il se réserve aussi la possibilité de convoquer d'autres sommets informels entre chefs d'Etat et de gouvernement sur les sujets qu'il estimera prioritaires, comme l'énergie, ou le budget. En revanche, le chrétien-démocrate flamand marchera sur des oeufs au sujet des frontières de l'Europe et de l'élargissement. Plutôt opposé à l'adhésion de la Turquie, il a prévenu dès sa nomination que son opinion serait, sur cette question sensible, "subordonnée à celle du Conseil". Fin de l'article.

Source : http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/01/04/trois-defis-attendent-le-president-du-conseil-europeen-herman-van-rompuy_1287195_3214.html

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 15:55

creation-cartes-voeux-id637.jpg110_F_19360822_agPU1Wf3xqjxkcgXrmgtsl2ps9qXR4pr.jpg

Bonne Année pleine de lucidité !

 

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 17:51

Ford propose la marque suédoise Volvo à la Chine. Il s'agit de la plus grande acquisition effectuée par un constructeur chinois à l'étranger.

AFP, 24 décembre 2009

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Stockholm — Le groupe chinois Geely devrait racheter le constructeur automobile Volvo mise en vente par Ford au premier semestre 2010, selon les termes d'un accord annoncé hier, et compte utiliser la technologie suédoise pour se tailler la part du lion sur son marché domestique, le premier mondial.

Geely aurait élaboré un plan de redressement dans lequel Volvo «pourrait vendre près d’un million de véhicules par an» en Chine, mais également en Europe et en Amérique du Nord.


Avec cette transaction, les constructeurs chinois confirment leur appétit pour des marques occidentales, après le rachat de Hummer à General Motors par le groupe chinois Tengzhong en octobre et de certains actifs de Saab par BAIC il y a une semaine.

«Ford Motor Company confirme le 23 décembre 2009 que toutes les conditions commerciales de fond liées à la possible vente de Volvo Cars ont été réglées entre Ford et Zhejiang Geely Holding group», a annoncé le géant américain. «Bien qu'il reste du travail à faire avant la signature — y compris le financement et l'accord des gouvernements —, Ford et Geely estiment qu'un accord final de vente sera signé au cours du premier trimestre 2010, la vente étant finalisée au cours du deuxième trimestre 2010», selon le communiqué.

Ford, qui avait acquis la totalité de Volvo Cars en 1999 pour 6,4 milliards $US, ne précise pas le montant de cette nouvelle transaction, mais selon la presse suédoise d'hier, Geely aurait accepté les 2 milliards réclamés par le vendeur pour sa filiale déficitaire.

Un acteur unique sur le marché chinois


La branche automobile du groupe Geely, premier constructeur privé chinois, compte sur la marque de fabrique de Volvo, «leader en matière de sécurité et de technologie verte», ainsi que sur le renom du suédois pour devenir «un acteur unique sur le marché automobile chinois», devenu premier de la planète à la faveur de l'effondrement des ventes aux États-Unis.

«Volvo offre à Geely un certain nombre de technologies assez avancées», ce qui constitue un atout «car les constructeurs chinois ont quand même du retard», explique sur ce point Bertrand Rakoto, analyste chez RL Polk. La plus grosse interrogation reste néanmoins de «savoir comment Geely va gérer l'image très sensible de la marque Volvo, typée haut de gamme», a-t-il ajouté.

Dans son communiqué d'hier, le géant américain ajoute qu'il «continuera à coopérer avec Volvo dans certains domaines après l'éventuelle vente», mais précise qu'il «ne compte pas conserver de parts dans l'affaire après la vente».

Les usines et le personnel


En revanche, rien n'est précisé quant à l'avenir des usines et du personnel de Volvo Cars, qui compte 22 000 employés dans le monde, dont environ 16 000 en Suède.

«On ne sait toujours pas ce que Geely compte faire au bout du compte et cela m'inquiète. Même si nos ventes sont en augmentation, nous enregistrons toujours des pertes. Et nous ne savons pas comment Geely compte y remédier», a commenté le président du syndicat Unionen de Volvo, Sören Carlsson, cité par l'agence suédoise TT.

Le président du conseil d'administration de Geely, Li Shufu, assure dans un communiqué que son groupe «a l'intention de travailler avec toutes les parties impliquées dans la transaction afin de remplir les intérêts de chacun».

En novembre, le Wall Street Journal avait annoncé que Geely avait élaboré un plan de redressement dans lequel Volvo «pourrait vendre près d'un million de véhicules par an» en Chine, mais également en Europe et en Amérique du Nord.

Ford Motor, numéro deux de la construction automobile aux États-Unis, avait indiqué en décembre 2008 avoir mis en vente Volvo Cars, distinct du groupe Volvo (qui fabrique principalement des poids lourds).

En Suède, alors que l'avenir de Volvo semble se dessiner, celui de Saab, dont le propriétaire américain General Motors veut se débarrasser, reste incertain, balançant entre la vente au petit constructeur néerlandais Spyker et la fermeture pure et simple.
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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 18:29

La presse canadienne, 23 décembre 2009

 

Ottawa — Le gouvernement fédéral veut connaître l'opinion de la population concernant sa suggestion d'ajouter un ingrédient aux propriétés anti-cancer à certains aliments. Santé Canada sollicite les commentaires du public jusqu'au 21 février. L'agence fédérale propose d'ajouter de petites quantités d'une enzyme-molécule appelée asparaginase à des produits comme les croustilles et les frites.

La présence d'asparaginase réduirait avec efficacité la formation d'acrylamide, un produit chimique qui se forme lors de la cuisson de ces aliments et qui a été associé à des cas de cancer chez les animaux. Le site Web de Santé Canada affirme que ses chercheurs ont complété leur analyse de l'asparaginase et qu'ils n'ont décelé aucun risque pour la santé. L'asparaginase est déjà utilisée aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Danemark, et elle a obtenu une évaluation favorable d'un comité de l'Organisation mondiale de la santé.
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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 05:36

Vers une mutation potentiellement importante du virus de la grippe A(H1N1) 


Novembre 2009

Dans son communiqué du 27 novembre 2009, l’OMS indique, avec le souci bien visible de noyer tous les détails, que la mutation D222G (qui est la D225G dans la numérotation H3) a été détectée sporadiquement dans des virus de plusieurs autres pays depuis avril 2009. Une première reconnaissance officielle qui ne figurait pas dans leurs précédents rapports ; l’OMS admet implicitement les lacunes de ses informations, ou, plutôt, sa désinformation.

Suite à la détection de trois cas, en Norvège, d’une mutation du virus de la grippe A, le Directeur général de la Santé a assuré que le vaccin restait efficace. Mais a t'on assez de recul pour l'affirmer ?

En Italie, un premier cas de mutation du virus, identique à celui de la Norvège, a été identifié chez un patient, a annoncé le Ministère italien de la Santé, tout en précisant que ce virus muté n'était pour l'instant pas en phase de propagation.

 

L’OMS se veut rassurante, indiquant que la mutation reste isolée. Surtout, elle rappelle qu’une telle modification de la nature du virus a déjà été détectée, depuis avril dernier, au Brésil, en Chine, au Japon, au Mexique, aux Etats-Unis ou encore en Ukraine, et que celui-ci reste sensible aux médicaments antiviraux disponibles sur le marché (Tamiflu et Relenza) ainsi qu’au vaccin.

 

Informations supplétives :

Grippe A (H1N1): vaccin, antiviraux, risque de mutation - Passeportsante.net/fr

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 06:10

Syndicat de la magistrature: plan grippe H1N1 "liberticide" pour la justice

syndicat de la magistrature


Un projet gouvernemental envisageant de bouleverser la procédure pénale en cas de pandémie de grippe H1N1 alarme le Syndicat de la magistrature (SM) qui dénonce un "dispositif liberticide".

C’est un plan secret, dévoilé aujourd’hui par le Syndicat de la magistrature (SM), documents à l’appui. En cas de pandémie grippale, le gouvernement envisage, en catimini, de bouleverser les règles de fonctionnement de l’institution judiciaire. Juge unique, huis clos, pas de débat contradictoire, prolongation des détentions provisoires… La justice grippée rime avec militarisée. Dans une lettre ouverte à la Garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, communiquée en exclusivité à Libération, le Syndicat dénonce «la volonté de créer une justice d’exception par ordonnances gouvernementales», et «demande expressément» à la ministre «de renoncer à la mise en œuvre d’un tel dispositif liberticide».


Le SM révèle que «des projets de textes modifiant l’organisation et le fonctionnement de la justice ont été transmis dans le plus grand secret aux chefs de cour en juillet 2009» - ainsi qu’aux procureurs généraux. Le premier document communiqué est un texte permettant au gouvernement «d’adapter la procédure pénale» par «voie d’ordonnance en cas de pandémie». Le second est le projet d’ordonnance lui-même, «portant adaptation des règles de procédure pénale et d’organisation judiciaire en cas de crise sanitaire». Il prévoit «de confier toutes les audiences pénales - quelle que soit la nature du délit - à un seul magistrat», et ce«en violation du principe de collégialité», soulignent les magistrats. Il envisage aussi «de remettre en cause la publicité des débats, en prévoyant la possibilité de généraliser le huis clos». Le plan pandémie de la justice enverra aussi les mineurs devant le tribunal correctionnel, contredisant les «principes constitutionnels et internationaux».

Mais l’atteinte aux droits des justiciables est sans précédent aussi pour les gardés à vue et les détenus. Il est prévu de différer la possibilité de «s’entretenir avec un avocat à la 24e heure» - plutôt qu’au début de la garde à vue -, et «de prolonger les délais de détention provisoire de 4 à 6 mois sans audience ni débat devant le juge des libertés et de la détention qui statuerait sur dossier». En outre, «tous les délais de prescription» seraient suspendus. «Ces projets d’ordonnance sont révoltants, s’indigne Emmanuelle Perreux, la présidente du SM. Ce sont des mesures qui relèvent de l’Etat d’exception.» Le SM souligne «la disproportion manifeste entre une situation de pandémie grippale et la gravité des mesures envisagées».

La méthode est aussi critiquée par le SM, qui déplore «l’absence de dialogue» et «l’infantilisation des personnels». Les instances de concertation ad hoc du ministère - le comité d’hygiène et de sécurité, et le comité technique paritaire - n’ont en effet pas été consultées.

 

Sources :

Syndicat de la Magistrature

Journal Liberation

Journal Le Point

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 06:30

Novembre 2009 

Bloomberg.com, november 2009

La firme pourrait être impliquée dans une affaire de vente illégale de Tamiflu, après l’explosion du nombre de cas de grippe A (H1N1). Novartis et la banque HSBC sont aussi touchées par l’enquête. 

Selon une source de l’agence Bloomberg, le siège sud-coréen de Roche à Séoul a été perquisitionné le 4 novembre 2009 par des enquêteurs de l’administration sud-coréenne de surveillance de denrées alimentaires et des médicaments. Cette information est confirmée par un porte-parole de Roche à Bâle. Des fichiers informatiques ont été saisis. 

L’opération fait partie d’une vaste enquête concernant les approvisionnements en Tamiflu d’hôpitaux et de sociétés, qui a permis d’établir que les filiales sud-coréennes de la banque HSBC Holdings et du laboratoire Novartis avaient amassé des stocks de l’antiviral sans respecter la loi sud-coréenne.

Roche est soupçonnée d’avoir aidé des multimationales, dont HSBC et Novartis, à acheter des stocks de Tamiflu. Les sociétés auraient acquis de quoi traiter 6000 personnes. Or la loi sud-coréenne interdit l’achat massif de médicaments par des professionnels ne faisant pas partie du système de santé, et il faut une ordonnance individuelle. 

La banque HSBC a reconnu avoir acheté de quoi traiter tous ses employés mais dit tout ignorer d’un éventuel aspect illégal de ces transactions. Fin septembre 2009, HSBC avait annoncé avoir suffisamment provisionné de Tamiflu pour protéger son personnel dans le respect des consignes britanniques.

http://www.hsbc.com/1/2/

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 06:29

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2008Crise financière, faillite ou réussite de la haute finance

Les gouvernements réalisent leur incapacité à contrôler un système financier trop complexe, très puissant et dont ils sont dépendants.

La situation financière a contraint l’Etat français à prêter quelques milliards aux différentes banques à un intérêt de 8 %. Les remboursements s’opèrent à une rapidité telle (quelques mois), qu’ils soulèvent des interrogations notamment sur le faible taux d’intérêt négocié lors ces prêts.

Dans ce contexte et s’inspirant de l’exemple de la Belgique, le Président de la commission des finances de l’Assemblée nationale française, le socialiste Didier Migaud, a proposé, dans un amendement, l’instauration, en 2010 d’une taxe de 10  % qui s’ajouterait à l’impôt sur les sociétés du secteur bancaire. Ce texte, qui a divisé la classe politique française, n’a pas abouti.

2009 - Les banques françaises remboursent les prêts et leurs intérêts

Et pendant ce temps, les banques continuent leurs spéculations boursières sans se soucier des décisions prises lors du G20 sur la régulation boursière.

Les sommes en jeux

    La BNP-Paribas aurait remboursée 5,1 milliards d’euros provenant des aides étatiques dont elle avait bénéficié à la fin 2008 grâce à une augmentation de capital.

  Le Crédit mutuel et la Société générale ont également remboursé 1,2 milliard et 3,4 milliards d’euros à l'Etat français.

 

Et pendant ce temps, quand est-il de l'économie française ?

Elle semble demeurée convalescente et les PME peinent à obtenir des crédits.

2009, entre janvier et septembre, 162 171 dossiers de surrendettement, auraient été déposés à la Banque de France, soit une augmentation de 17 % par rapport aux 9 premiers mois de 2008.

 

Livres

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La révolte des épargnants de Daniel Richard
Edition, Le Rocher, octobre 2009

Scandales boursiers, faillites, captations d’héritage, détournements d’argent, ruines et spoliations : ces gros titres résonnent dans l’émotion du jour. Mais si les grands noms claquent et sont le sujet d’émissions à sensation - un jour, Madoff aux Etats-Unis, un autre, Kerviel en France -, on oublie les victimes de l’affairisme débridé... Sait-on seulement qu’avec le seul salaire de certains traders, on pourrait payer le gouvernement français au complet ? Combien d’épargnants, petits et même gros porteurs, ont subi le diktat des marchés mis à mal par des banquiers surfant sur l’indécence de leurs bonus hollywoodiens ? Ces scénarios cyniques, Daniel Richard les vit quotidiennement. C’est pourquoi celui que la télévision a surnommé "la terreur des banquiers" livre, dans cet ouvrage, les cas les plus édifiants. Il explique la raison de la colère des épargnants. Et, au-delà, comment se défendre et gagner contre les abus de certaines banques.

 

 

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